Répartissez le travail dans votre planning, en faisant attention aux moments de découragement et aux blocages, inévitables si vous travaillez longtemps la même matière (surtout dans le cas d'une matière peu appréciée) ou si vous développez toujours les mêmes démarches intellectuelles (relire vos notes ou faire des exercices toute la journée).

Si vous "jouez contre" votre cerveau "affectif", il risque de s'intéresser à autre chose pendant que vous travaillez (la soirée d'anniversaire de demain, le film d'hier, le professeur avec qui vous aurez l'examen...), ce qui peut réduire considérablement votre concentration et votre efficacité ! Le sentiment de ne pas avancer, de prendre du retard, comme le stress qui pourraient alors s'installer n'arrangeraient évidemment pas les choses.

Pour éviter cela au maximum, planifiez votre travail en variant les activités : vous pouvez alterner les matières, plus complexes ou que vous aimez moins avec les choses plus faciles ou plus plaisantes, et/ou diversifier les tâches (consacrer quelques heures à faire des résumés, puis à refaire des exercices, à mémoriser...).

Pour vous mettre au travail plus facilement, tenez compte de votre rythme personnel, mais aussi du niveau d'énergie requis par les tâches que vous programmez : envisagez donc les cours plus complexes ou les tâches "énergivores" lors de vos moments "forts" et réservez les tâches et les cours plus plaisants aux moments plus délicats.

Par ailleurs, la perception du temps n'est pas la même en début ou en fin de session. N'oubliez pas d'en tenir compte dans votre planification, en travaillant tous les cours régulièrement dès le début de la bloque, pour éviter de reporter le travail des derniers examens à la fin de la session, où il devient parfois plus difficile de se mobiliser. Pensez également à prévoir des moments de révision au fil de la bloque et avant chaque examen, afin de profiter de vos outils de travail : un résumé n'est pas très utile si vous n'avez pas le temps de le mémoriser !

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