Faire le bilan, c’est analyser la situation à un moment particulier. Les résultats à vos examens vous indiquent dans quelle mesure le travail que vous avez fourni coïncide avec les attentes de vos professeurs. Le nombre de réussites et/ou d’échecs doit être nuancé par le profil de vos résultats : un 15 a une autre signification qu’un 10, un 9 ne produit pas le même effet qu’un 6. Au-delà du constat, il faut chercher à expliquer avec le plus de recul possible ces résultats et privilégier les causes sur lesquelles vous avez prise.
Vos résultats sont les conséquences de votre investissement et de caractéristiques personnelles, mais aussi de conditions extérieures que vous devez connaître et maîtriser le mieux possible. Prenez le temps de faire le point sur :
- Vous-même en tant qu’étudiant : plus ou moins concentré à certaines périodes ? plus ou moins volontaire ? plus ou moins sensible au stress, au ras-le-bol et/ou à la fatigue ?
- Votre système de travail et d’organisation : quelles attitudes et quels comportements intellectuels mis en place pendant la période des cours et pendant celle des examens ? quelles décisions prises sur base d'un programme pour organiser le temps de travail à votre disposition ?
- Votre connaissance du système d’enseignement et d’évaluation : les modalités d'examen, le type de questions posées, les exigences attendues...
La précision des explications que vous donnerez à vos résultats vous permettra d’envisager la suite avec rigueur et réalisme et d’élaborer des pistes pour améliorer votre efficacité. Cela sera évidemment d'autant plus important si vous êtes en situation d'échec, avec des implications différentes selon le moment de l'année.
Un bilan en situation d'échec après janvier ou juin
Un bilan en situation d'échec après la seconde session
Et en fin d’année ?
Quels que soient les résultats obtenus et le constat positif ou négatif que vous avez dressé, les réflexions et les explications tirées de ces expériences devraient vous amener à des adaptations de votre méthode de travail.
Dans une situation positive, quelques rectifications de votre système d'étude (par exemple, faire des schémas plutôt que des résumés dans tel ou tel cours, systématiser les plans...) et quelques précautions dans votre organisation en fonction de votre vécu (par exemple, être plus régulier dans la préparation de telle matière pour éviter trop de stress en début de bloque) devraient sans doute suffire. Satisfait de vos résultats, vous continuerez votre chemin avec une motivation nouvelle. Attention cependant à ne pas vous laisser aller dans une euphorie reposante qui pourrait s'avérer fâcheuse. Restez toujours vigilant !
En cas de constat moins favorable, vous serez sans doute amené·e à prendre des décisions plus radicales qui vous permettront de progresser, quitte à révolutionner votre système de travail. Même si votre réussite vous semble hypothéquée, vous ne devez surtout pas baisser les bras ! Ce n'est qu'en ayant le sentiment d'avoir réellement tout essayé et en étant conscient·e des éléments à améliorer que vous pourrez envisager sereinement l'avenir.
Si vous êtes déçu·e par vos résultats, il est normal que vous doutiez de vous-même, de vos capacités, voire peut-être de votre projet d'étude... Le bilan que vous ferez, les explications que vous tenterez de donner à ces résultats, et surtout les nouvelles décisions de travail et d'organisation qui en découleront devraient vous aider à dépasser ce moment de remise en question.
N'hésitez pas à vous faire entourer pour mener à bien ces démarches (notamment par les
services d’aide de l’ULiège). Repérer des pistes de changement, les mettre en pratique, évaluer à nouveau leur efficacité et vous rendre compte de l'impact de vos décisions sur vos résultats : de quoi relancer votre motivation pour rester dans le bain jusqu'au bout.